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La théorie quantitative de la monnaie : principes et implications économiques

par lagauchematuer

Avez-vous déjà entendu parler de la théorie quantitative de la monnaie ? Savez-vous que dans le monde des finances, plusieurs lois et théories existent et influencent le comportement des marchés ? C’est le cas de la théorie quantitative de la monnaie. Elle établit une corrélation entre la quantité ou le volume de monnaie qui existe et qui circule et les marchés financiers. Cet article présente les principes et les implications économiques de cette théorie monétaire après avoir levé un coin de voile sur la notion de monnaie.

Qu’est-ce que la monnaie ?

La monnaie est un moyen physique ou électronique qui permet d’effectuer des échanges. C’est donc un instrument d’échange, de paiement et qui possède une valeur fixe, connue et fiable, reconnue par tous.

La monnaie fonctionne également comme une unité de compte. À ce titre, elle permet d’établir la valeur ou le prix d’un bien, d’un service ou d’une prestation. C’est alors un outil important en matière de finances. Enfin, la monnaie est un instrument qui permet de conserver la valeur. Elle peut être stockée, gardée et thésaurisée pour une utilisation future.  Ainsi, une monnaie est utilisée pour acheter des services et des biens, pour payer des dettes ou des prestations. Elle a donc un impact sur la capacité des individus à se procurer des biens et sur leurs richesses et leur pouvoir d’achat. Plusieurs théories se sont penchées sur la question dont la théorie quantitative de la monnaie.

La théorie quantitative de la monnaie : qu'est-ce que c'est ?La théorie quantitative de la monnaie : qu’est-ce que c’est ?

La théorie quantitative ou de la quantité ou du volume de la monnaie est un postulat économique qui stipule l’existence d’une relation directe entre le volume de monnaie qui est en circulation et les prix des denrées sur les marchés. En effet, selon cette théorie, lorsqu’il y a plus d’argent en circulation dans un système économique, cela entraîne l’augmentation des prix, c’est-à-dire l’inflation. Cette conséquence est semblable à la hausse des taux directeurs de la BCE. Mais comment cela peut s’avérer possible ?

L’approche du volume de la monnaie repose sur une équation de base qui établit une relation entre 4 paramètres :

  • la quantité ou le volume de monnaie qui circule (M) ;
  • la vitesse à laquelle l’argent circule (V) ;
  • le niveau global des prix (P) ;
  • et enfin le volume de production intérieure brute(Y).

Ainsi, selon le père de cette équation Irving Fischer, la multiplication du volume de monnaie en circulation par la vitesse à laquelle cette monnaie circule doit être égale au produit du niveau global des prix et le PIB du système. Donc : M×V = P×Y.

Alors, bien que cette équation ne puisse pas être érigée fondamentalement et totalement en théorie, les adeptes de l’approche quantitative de la monnaie y croient fermement. Selon ces derniers, la vitesse avec laquelle la monnaie circule est une constante et la production intérieure ne dépend pas directement du le volume de monnaie qui circule. Dans ce postulat, lorsque la quantité ou le volume de monnaie (M) augmente, cela se répercute automatiquement sur le paramètre (P) qui est le niveau global des prix. En d’autres termes, une augmentation du volume de monnaie crée automatiquement de l’inflation.

Quelles sont les implications économiques de cette théorie monétaire ?Quelles sont les implications économiques de cette théorie monétaire ?

La théorie de la quantité de la monnaie entraîne plusieurs implications en ce qui concerne la politique économique et celle monétaire. En effet, en se référant à la thèse de cette théorie monétaire, les banques centrales doivent faire attention à la quantité de monnaie qu’elles injectent dans une économie. Plus cette quantité injectée sera grande, plus l’action peut s’avérer néfaste pour l’économie du pays. Toutefois, tous les économistes ne partagent pas cette théorie ou cet avis. Comme le démontre la loi postulée par John Maynard Keynes.

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